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Lettre d’information n°40 Février 2021
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Edito
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La vie de notre musée - comme de tous les musées et lieux culturels - est liée aux aléas de l'évolution de cette crise sanitaire dont on ne voit pas l'issue… Tous les quinze jours, on espère entrevoir la fin du tunnel, mais cette issue est vite balayée par de nouvelles annonces qui douchent les espoirs entrevus, et démoralisent
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les médiatrices car le travail continue malgré tout pour la préparation
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de ce qu'on espère pouvoir présenter
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mais que l'on doit reporter, abandonner… Jusqu'à quand?
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sans lieux culturels ouverts et vivants,
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Et toujours, pour s'abonner à la Navette, un simple clic ici
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Vie de l'association
Lors du Conseil d'Administration du 18 janvier, il a été évoqué la création d'une commission archives qui devra se réunir prochainement.
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En effet, un étudiant en stage aux archives municipales lors du deuxième semestre 2020 a procédé à l'inventaire des documents de l'association, archivés et stockés au deuxième étage du bâtiment administratif, après le réaménagement des bureaux et salles de réunion du rez-de-chaussée. Ainsi, les documents les plus intéressants qui retracent l'histoire de l'association - et donc de la création du musée - seront dorénavant conservés aux archives municipales et pourront être consultés grâce à un livret qui les recense.
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Les autres documents restant au musée devront faire l'objet d'un tri qui permettra de ne conserver que ceux dignes d'intérêt.
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Une étape importante pour la vie de l'association !
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Participer à cette commission vous intéresse? Faites-le nous savoir
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en téléphonant à Bérengère Fall au 02 72 77 22 50 ou par mail à l'adresse suivante : museedutextiledecholet@gmail.com
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le cahier de teintures de René Rigaud,
teinturier à Armentières (Nord)
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Découvrons ce mois-ci les cahiers de teinture de René Rigaud, teinturier à Armentières. Les premières couleurs destinées à la teinture des tissus étaient d'origine végétale, minérale et animale. Au milieu du XVIIIe siècle, les teintures passent des mains de l'artisan à celles du chimiste.
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L'enjeu est autant scientifique que commercial puisqu'il s'agit d'obtenir une teinture de qualité à moindre coût. A partir de 1850, les progrès de la chimie offrent aux teinturiers des couleurs de synthèse prêtes à l'emploi. Mais si la couleur désirée n'y est pas, alors intervient le teinturier et son précieux savoir-faire : sur lui repose la réussite ou non de la couleur souhaitée. En effet, si le processus de teinture est maitrisée, d'infimes variations dans le mélange des colorants, la durée des bains, leur température ou leur dosage conduisent à des coloris différents. Tel un bon livre de recettes où sont notés scrupuleusement la température, la durée d'ébullition, les quantités de produits… même si les ingrédients sont ceux d'un chimiste ! (coll. Musée du textile et de la Mode)
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Où il est encore question de couleurs...
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Pourquoi le rose, c'est pour les filles?
Sur France Culture, découvrez cette passionnante étude d'Elsa Mourgues
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Même si des progrès ont été faits, force est de constater à l'approche de Noël que de nombreux étals de cadeaux destinés aux petites filles se colorent de rose.
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Comment cette couleur est-elle devenue genrée au point d'être presque taboue pour les garçons ? Aujourd'hui, rares sont les personnes qui offrent des vêtements roses à un petit garçon. Pourtant, cela n'a pas toujours été le cas. Il y a quelques siècles, le rose était plutôt une couleur... masculine. Pour comprendre comment sa perception a évolué dans notre société, lisez ce retour historique sur une couleur pas comme les autres ici.
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Où il est question de nos mouchoirs…
de la part de Benjamin C., client de la boutique internet du musée
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Fin décembre, nous avons eu le plaisir de lire ce sympathique message (reproduit ici en accord avec son auteur) envoyé par un client de la boutique en ligne du musée :
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"Je voulais vous remercier pour le beau linge que vous fabriquez : j'ai fait mes cadeaux de mouchoirs et torchons pour Noël (commande pratique et rapide, merci) et ils ont été beaucoup appréciés. J'ai même découvert à cette occasion qu'une membre de ma famille était choletaise d'origine, ça lui a rappelé son enfance ! Merci pour la qualité de vos belles étoffes. Pour ma part, j'ai repris l'utilisation des mouchoirs tissu il y a un peu plus d'un an, en reprenant ceux de mes grands-parents aujourd'hui disparus. J'ai souvenir d'en avoir eu dans mon enfance (années 80), que j'ai comme beaucoup abandonnés au profit des mouchoirs papier, et j'avoue que par esprit de contradiction j'aime de plus en plus promouvoir leur utilisation en ce moment. Je n'ai pas pu m'empêcher de faire une blague d'humour noir au repas de Noël sur leur hypothétique future interdiction par le gouvernement… car je trouve cela très triste qu'on dénigre ainsi un produit qui je pense a une incidence négligeable, voire nulle, sur la situation actuelle, alors qu'il favorise la production locale, la diminution des déchets et la tradition française!"
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(10) D'un musée à l'autre...
en Auvergne-Rhône-Alpes, à La Terrasse-sur-Dorlay
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Dans le département de la Loire, à La Terrasse-sur-Dorlay, la Maison des Tresses et Lacets, située sur l'emplacement d'un ancien moulin à eau, témoigne du riche passé de l'industrie locale puisque la fabrication de tresses et lacets remonte au début du XIXe siècle.
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Les lacets pour chaussures et corsets, puis le croquet, qui servait à border sous-vêtements féminins, abat-jour et tissus d'ameublement, ont permis l'essor considérable de cette fabrication qui compta 300 personnes en 1850 et jusqu'à 4000 en 1910 !
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A cette époque, la vallée du Dorlay est la capitale de la tresse et du lacet ! L'évolution des marchés a conduit ces entreprises à se diversifier et à s'orienter vers la câblerie notamment pour l'industrie (gaines pour téléphone, électricité, sangles, ceintures automobiles, etc...) jusqu'à ce que la concurrence et les changements de la mode mettent fin à ces spécialités...
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Agenda
sous réserve des directives gouvernementales
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de janvier et février 2021
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Samedi 23 janvier, 20 février
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Chiffon, partage, création plastique
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Atelier adultes avec Stéphanie Bellouin, plasticienne et amoureuse du fil, les participants mêlent le plaisir de la couture à celui du dessin.
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23 janvier sous forme de visio-conférence de 10h à 11h et de 14h à 15h : au bal masqué, pour broder comme à Venise
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20 février : broderie et végétal (pour allier les 2 plaisirs)
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6 mars : coton brodé (mémoire d'histoires)
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Ateliers gratuits (apporter son pique-nique)
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réservation obligatoire au 02 72 77 22 50
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Horaires d'ouverture et tarifs
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du Musée du Textile et de la Mode
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Boutique
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